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Date de création : 16.07.2010
Dernière mise à jour : 13.03.2011
51 articles


Sport

Michael Jordan au cœur du golf américain

Publié le 12/12/2010 à 17:29 par shaniel Tags : golf michael jordan Hall of Fame
Michael Jordan au cœur du golf américain

 

Michael Jordan au coeur du golf américain

Daniel Duchêne

 

Michael Jordan, légende mondiale du basket-ball, fera partie de l’équipe nationale de golf des Etats-Unis lors de la prochaine Coupe des présidents qui aura lieu en novembre 2011, à Melbourne. Après avoir participé à la victoire de cet événement en 2009, Jordan assumera pour une deuxième fois consécutive le rôle d’entraîneur assistant de l’équipe américaine.


La Coupe des présidents est un tournoi de golf qui a lieu tous les deux ans, où une équipe composé des 12 meilleurs joueurs américains affronte les 12 meilleurs joueurs internationaux dans un format similaire à celui de la Ryder Cup. Ce sera la neuvième édition de cette compétition qui a déjà eu lieu à Montréal en 2007.


L’expérience bénéfique de Jordan

 

« Michael Jordan est, sans doute, un des meilleurs athlètes de tous les temps, et le fait d’avoir un champion comme lui pour motiver et inspirer nos joueurs est un énorme avantage », explique Fred Couples, capitaine de l’équipe américaine et responsable pour la convocation de Jordan.

 

Michael Jordan, entré au Hall of Fame de la NBA en 2009, détient entre autres, 6 titres et 5 prix de meilleur joueur de la ligue. Nommé meilleur athlète du XXe siècle par ESPN en 1999, il est maintenant propriétaire de la franchise des Bobcats de Charlotte de la NBA.

Le retour tant attendu des Nordiques

Publié le 12/12/2010 à 17:15 par shaniel Tags : jeux olympiques les nordiques hockey 2010 chez retour éléments argent annonce automne jeux québec
Le retour tant attendu des Nordiques


Le retour tant attendu des Nordiques

Daniel Duchêne


Plus de 75 000 personnes se sont réunies sur les plaines d’Abraham, le 2 octobre 2010, pour réclamer l’aide d’un financement public pour la construction d’un nouvel amphithéâtre à quebec.htm">Québec. Le désir de rapatrier une équipe de LNH dans la capitale s’est vu plus fort que jamais alors qu’une marée bleue de supporteurs des Nordiques est venue recouvrir la plaine.


Le 25 mai 1995, en conférence de presse, le propriétaire Marcel Aubut annonce que les Nordiques ont été vendus au groupe américain Comsat Video pour la somme de 75 millions de dollars américains. Comsat déménage aussitôt la concession à Denver au Colorado. Aubut justifie son geste: « Les nouvelles exigences de l’industrie du hockey, la taille du marché de quebec et l’absence d’une aide gouvernementale adéquate sonnent le glas des Nordiques de Québec ».


Quinze ans après le départ de la franchise vers le Colorado, la ville de Québec espère avoir à nouveau une équipe en LNH. Pour cela, la construction d’un nouvel amphithéâtre qui remplit les exigences de la ligue est obligatoire. Ainsi, un problème se pose : sans club, il est impossible de décrocher un financement entièrement privé pour la construction du stade, alors forcément il faudra faire appel au gouvernement. Les points de vue quant à un possible financement public sont partagés. Dans ce qui suit, on propose d’analyser les différents éléments influençant l’établissement de ce projet complexe.


Un bien public avant tout


Le projet du nouvel amphithéâtre proposé par le maire de la ville de quebec, Régis Labeaume, est estimé à 400 millions de dollars, selon la firme SNC-Lavalin. La ville demande au gouvernement fédéral de contribuer au projet avec 175 millions de dollars, soit 45 %. Lors d’une interview avec Jean Lapierre, ancien député libéral fédéral et maintenant chroniqueur politique pour le réseau TVA, M. Labeaume explique : « On ne dit pas de prendre cet argent du budget régulier. On nous a annoncé des milliards de dollars pour les infrastructures, et si ça ne vient pas chez nous, ça va aller ailleurs. On en veut nous autres aussi ! Ils en ont mis des milliards à Vancouver et à Calgary. Ils vont peut-être mettre 500 millions à Toronto pour les jeux panaméricains. Je le regrette, mais notre tour est arrivé».


En d’autres mots, l’intention de M. Labeaume est que l’amphithéâtre se construise sous la forme d’un bien public. À partir de ce moment, la ville peut faire des « affaires » et notamment attirer l’attention d’une franchise de hockey, ce qui assurerait la rentabilité du bâtiment. Le maire, certain que l’amphithéâtre sera rentable, se dit prêt à partager tous les revenus, incluant les revenus totaux, avec le gouvernement supérieur. « On n’a pas l’intention de garder les revenus. Tout ce que l’on veut c’est un amphithéâtre ».


Il est important de souligner que les propos de M. Labeaume ont été tenus au cœur de sa compagne électorale avant sa réélection en 2009. Beaucoup soupçonnaient l’authenticité de ses propos et motivations qui se sont finalement aujourd’hui révélés vrais.


Jeux olympiques d’hiver 2022


Au lendemain des Jeux d’hiver de Vancouver, qui ont été fortement critiqués au niveau de l’organisation et des facteurs extérieurs, une autre ville canadienne – quebec -  rêve d’accueillir l’événement en 2022. Avec la défaite de sa candidature en 1995 pour accueillir ces mêmes jeux, quebec voit dans la construction du nouvel amphithéâtre une opportunité quasi obligatoire pour augmenter ses chances pour 2022. « Si nous sommes candidats, pour crédibiliser la candidature, on aura besoin d’un ou deux équipements parmi lesquels l’amphithéâtre multifonctionnel», explique M. Labeaume.


De plus, le maire voit un avantage à construire un nouvel amphithéâtre avant que les membres du Comité international olympique décident du choix de la ville hôtesse des Jeux en 2022.     « Ça montrera notre sérieux. Ça donnera plus de crédibilité à notre candidature».


Néanmoins, un nouvel amphithéâtre n’est pas la seule pièce manquante à la ville de quebec pour l’obtention des Jeux olympiques de 2022. Entre autres, l’absence d’une montagne adéquate pour les compétitions de ski pourrait aussi nuire la candidature de la Vieille capitale.


C’est justement pour cela que nombreux sont prêts à s’opposer à cette candidature. Alain Lunzenfichter, journaliste à L’Équipe,média sportif spécialisé dans la couverture de tels évènements, explique que quebec n’a pas la moindre chance d’obtenir les Jeux olympiques avant 2030 et que cet échec aurait d’importantes conséquences pour les futures ambitions de la ville. « Déjà que vous avez eu deux déceptions,fait remarquer Alain Lunzenfichter. C’est dur de faire travailler les gens après trois échecs ». Selon lui, il est impossible d’obtenir cet accomplissement aussi tôt après les jeux de Vancouver. Cela serait l’équivalent de dire que seuls quelques pays serait en mesure d’accueillir les jeux d’hiver, ce qui n’est pas dans l’intérêt du Comité international olympique. Lorsqu’il s’agit de candidature pour les jeux d’hiver, quebec semble être toujours en contretemps.


Maintenant ou jamais


Rappelons que le maire a lancé un ultimatum au gouvernement fédéral, disant être prêt à abandonner le projet si Ottawa ne s’engageait pas d’ici le 31 décembre à financer 45 % (soit 175 millions) de la construction d’un amphithéâtre, à l’instar du provincial.


Le président du Comité olympique canadien et ancien propriétaire des Nordiques de quebec, Marcel Aubut, est convaincu que la ville de quebec sera bientôt dotée d’un nouvel amphithéâtre. Le 11 novembre 2010, après avoir déclaré qu’il croit que le maire, M. Labeaume, gagnera son pari en ce qui concerne la construction du bâtiment, il ajoute :  « Il y a présentement une fenêtre, mais elle ne sera pas ouverte éternellement. Il y aura une reprise économique aux États-Unis, et dès ce moment, un Américain qui viendra de faire une passe d’argent s’impliquera pour sauver une concession déjà existante. Mais avant qu’ils(les Etats-Unis) reprennent leur souffle, c’est le temps de foncer ».


Ainsi, sans attendre la réponse du gouvernement fédéral, l’administration Labeaume débloque 25 millions de dollars pour lancer les travaux de construction du nouvel amphithéâtre. La ronde des études étant lancée, la première pelletée de terre pourrait avoir lieu en automne 2011 ; et l’ouverture pour le printemps 2014. D’ici les fêtes, l’argent servira à réaliser le plan d’affaires et l’étude des sols pour trouver l’emplacement optimal de l’amphithéâtre. Au 1er janvier 2011, les premiers appels d’offres seront lancés pour la préparation des plans et devis d’ici septembre 2011.


Au-delà de la pression sur le gouvernement fédéral, le maire invoque les échéances olympiques pour justifier son empressement à construire. Le comité mis sur pied pour évaluer la viabilité d’une telle candidature pour 2022, Équipe quebec doit remettre très bientôt son rapport.


Karl Péladeau au centre du débat


Le PDG de Quebecor, Karl Péladeau, est un de ces personnages qui – comme Régis Labeaume et Marcel Aubut – joue un rôle central quant à la concrétisation de tout ce qui entoure la construction de l’amphithéâtre, et surtout le retour des Nordiques à quebec. Suivant la règle « pas d’amphithéâtre, pas d’équipe de LNH », M. Péladeau, principal intéressé par l’achat d’une franchise de hockey,  insiste sur le besoin accru de financement public.


Flatté par le titre de « sauveur » que lui donnent les nostalgiques des Nordiques, M. Péladeau et son entreprise apparaissent comme les principaux engagés dans le projet. Mais estimant avoir déjà «fait plus que sa part», M. Péladeau n’est pas près à participer aussi au financement de l’amphithéâtre, et déclare que sans ce financement public il sera obligé d’abandonner le projet de rapatriement de l’équipe. Il est important de souligner aussi que l’un des intérêts majeurs pour le groupe Québecor est de répondre et concurrencer son plus grand rival : Bell. Ce dernier étant un des actionnaires importants de la franchise de hockey à succès de Montréal.


M. Péladeau dit avoir travaillé très sérieusement depuis plusieurs mois sur ce dossier. Selon lui, ceux sont des objectifs extrêmement solides et il se montre très confiant quant à l’aboutissement positif du projet. C’est pourquoi récemment, M. Péladeau a laissé entendre quelques changements dans ses prises de position quant au financement de l’amphithéâtre, et que son entreprise reste ouverte à des solutions : « Ce que nous avons dit ce week-end, c’est que nous sommes ouverts, nous ne sommes pas inflexibles. On a le droit, et nous le serons, d’être créatifs, imaginatifs pour faire en sorte que nous puissions amener un amphithéâtre dans lequel nous amènerions une équipe de hockey ».


Ainsi, on constate qu’il y a de l’envie et de l’argent à quebec pour concrétiser la totalité du projet. Il semble que tous sont prêts à contribuer, des citoyens aux politiques en passant par les entreprises privées. Reste à savoir le rôle et le soutien que l’Etat prendra en charge, ce dernier étant incontestable pour le bon fonctionnement du projet,. La réponse finale à cette question devrait tomber début 2011.

Brésil: Coupe du Monde 2014

Publié le 18/10/2010 à 22:30 par shaniel Tags : coupe du monde brésil football vie sport gratuit afrique soi chez 2010 photo
Brésil: Coupe du Monde 2014

Photo © Shaan

 

Sao Paulo, au cœur de la Coupe du Monde 2014

Par Daniel Duchêne


Le ministre des Sports brésilien, Orlando Silva, a déclaré avec certitude, le mardi 5 octobre 2010, que l’ouverture de la Coupe du monde de football de 2014 aura lieu à Sao Paulo, dans le futur stade du Sport Club Corinthians Paulista, qui sera construit dans le quartier d’Itaquera. Selon le ministre, pour que la ville de Sao Paulo puisse atteindre cet objectif, l’aide de l’état sera nécessaire.

Le mardi 30 octobre 2007, le Comité Exécutif de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a annoncé que la Coupe du Monde 2014 aurait lieu au Brésil. Ce sera la deuxième fois que le Brésil accueillera cette compétition, la première étant en 1950, mais depuis le temps, cet événement a pris beaucoup plus d’ampleur. De nos jours, accueillir une coupe du monde de football est devenu synonyme de développement économique, social et culturel, mais aussi de dépenses publiques et financements massifs. Le 31 mai 2009, le Brésil a annoncé les 12 villes-hôtes qui recevront les matches de la compétition : Belo Horizonte, Brasília, Cuiabá, Curitiba, Fortaleza, Manaus, Natal, Porto Alegre, Recife, Rio de Janeiro, Salvador et Sao Paulo.

Le désir d’accueillir l’ouverture de l’événement au sein du Comité de Sao Paulo est évident, cependant la ville présente un retard significatif dans tous les domaines de son organisation. L’incertitude qui entour le choix de son stade en est l’exemple par excellence. La capitale économique du pays ne possède pas encore un stade approuvé par la FIFA pour accueillir un match d’ouverture de la coupe du monde. Quel sera alors, le stade qui accueillera l’ouverture et les matches à Sao Paulo, en 2014 ? On propose d’analyser les différents choix et décisions qui englobent cette polémique, un par un, pour tenter de répondre à la question.

 


Une solution commode


Aux dernières nouvelles, les matches de la Coupe du Monde 2014 de la ville de Sao Paulo auront lieu dans le nouveau stade que Sport Club Corinthians construira d’ici 2013. Le stade sera situé dans la région d’Itaquera dans la zone est de Sao Paulo.

Le projet initial du stade prend en compte 45 mille places et est estimé à 300 millions de reais (monnaie locale) qui seraient entièrement déboursés par la compagnie de construction Odebrecht. En contrepartie, la compagnie détiendra les droits de nom du local. Le projet de 45 mille places n’a pas été monté en fonction de la Coupe du Monde 2014 mais est facilement adaptable. L’avantage de cela est que la ville de Sao Paulo n’aura pas à verser de l’argent public sur la construction d’un stade, consigne donnée par le président Lula depuis le début et ce qui a notamment engendré des difficultés au niveau du financement d’autres projets comme celui du stade Morumbi. De cette manière, l’argent public sera entièrement consacré à la construction d’installations permanentes visant le développement de la ville comme des nouvelles lignes de métro par exemple.

La pression du président de la république brésilienne, par coïncidence réputé comme un des plus grands supporteurs de l’équipe de Corinthians qui fête son centenaire cette année, semble avoir été décisive dans ce choix. Alors que le coût de construction d’un stade à Sao Paulo est largement supérieur car le coût de vie est nettement plus cher dans la capitale paulista, la différence entre les valeurs estimées pour le financement du stade qui accueillera les matches à Salvador, Bahia, est particulièrement étrange. Le projet du stade Fonte Nova, très similaire à celui soumis par la Sport Club Corinthians, est estimé à 581 millions de reais contre seulement 300 millions pour le stade à Sao Paulo, alors que l’entreprise chargée de les construire est la même. Ces décisions étant marquées par les élections présidentielle actuelle, la possibilité que cette entreprise (Odebrecht) ait accepté les conditions du projet de Sao Paulo (quasiment « gratuit » pour Corinthians) pour plaire au président et à sa candidate, la plus susceptible de les remporter, n’est point négligeable. De cette manière, la puissante multinationale s’assurerait d’occuper ou de conserver une place importante en tant que groupe de pression dans le prochain gouvernement.

Cependant, l’objectif du Comité de Sao Paulo est d’avoir l’ouverture de l’événement, et pour cela, les règlements exigent une capacité de 65 mille places minimum. Il existe déjà un projet approuvé par la FIFA qui augmenterait la capacité du stade à 68 mille. Plusieurs sources indiquent que cette deuxième partie du projet qui est estimée à 262 millions de reais sera financée par la FIFA.

Andres Sanchez, le président de Corinthians, chef de la délégation brésilienne lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique de Sud et personnalité d’influence dans le pays, a su garder le projet du stade secret le temps qu’il mette toutes les pièces en place, surtout au niveau politique. Des réunions entre Sanchez, le ministre des sports et le président de la CBF ont été reportés par les journalistes à Johannesburg. C’est notamment à ce moment, en Afrique du Sud, que le président du Sport Club Corinthians aurait réussi l’accord de la FIFA pour financer l’amplification du stade à 68 mille places.

 


Un Plan B


Au cas où le stade d’Itaquera ne serait pas en mesure d’augmenter sa capacité, le Comité de Sao Paulo a déjà proposé le projet d’une solution de recours : le stade Pacaembu. Ce dernier est un stade municipal situé dans la région centrale de la ville qui verrait sa capacité augmenter à 65 mille personnes. L’inconvénient est que ce projet mobiliserait de l’argent public pour son financement.

Concrètement, le stade du Pacaembu, qui fait partie de l’identité de la ville de Sao Paulo, risque de s’effacer dans le développement engendré par la Coupe du Monde. Une réforme pour l’intégrer à la compétition et le remettre en point pour l’avenir est toute à fait envisageable. La preuve de la faisabilité de cette réforme est dans le stade olympique de Berlin, qui a été réaménagé pour la Coupe de 2006 en Allemagne, et d’où les architectes ont tiré l’inspiration pour le projet du Pacaembu.

D’un autre côté, un problème de financement s’ajoute à cette solution. Réaménager le Pacaembu sans vider les poches de la ville demanderait d’établir un partenariat et une des seules organisations prête à l’accepter est le Sport Club Corinthians. Alors que les travaux de construction de son nouveau stade à Itaquera sont déjà en cours, l’hypothèse est supprimée. Ainsi, le « plan B » au Pacaembu ne peut qu’être utile si, pour quelconque raison, la construction du nouveau stade de Corinthians n’a pas lieu.

Le Pacaembu constitue un patrimoine historique de la ville de Sao Paulo depuis 1998. La plupart des équipes de Sao Paulo ont le droit de s’en servir, mais le stade survit majoritairement des loyers versés par Corinthians Sport Club qui le considère comme « chez soi ». Cependant, le club compte construire un nouveau stade à Itaquera et n’aura bientôt plus besoins des services du Pacaembu. La Société Sportive de Palmeiras, autre grande équipe de football de Sao Paulo, est en train de réformer son stade, qui a aussi été brièvement citer comme option pour 2014, et ne compte plus faire appel au Pacaembu. Sao Paulo Football Club à déjà son stade, le Morumbi, l’ancien candidat à l’ouverture de la compétition, et compte le moderniser aussi en vue de ses 50 ans d’existence.

 

 

La défaite du Morumbi


Le mercredi 16 juin 2010, la Confédération Brésilienne de Football (CBF) a annoncé sur une note dans son site officiel que le stade Morumbi, stade de Sao Paulo Football Club, ne participera pas à la Coupe du Monde 2014, au Brésil. Selon la note, le Comité Organisateur Local de la Coupe du Monde n’aurait pas reçu les garanties financières du projet qui était malgré lui approuvé par la FIFA.

Le 14 mai 2010 le Morumbi propose son cinquième projet qui est finalement accepté mais qui est estimé à 630 millions de reais. Le jour du dernier délai imposé par la CBF pour présenter les garanties financières du projet, la Comité de Sao Paulo, jugeant impossible de le financer, soumet un projet plus simple qui ne couvre qu’en partie les exigences de la FIFA et qui coûterait 265 millions de reais. Ce projet ne permettrait au stade d’accueillir que les huitièmes de finale de la compétition, ce qui est loin des ambitions de la ville qui veut à tout prix avoir l’ouverture.

Le Morumbi est le quatrième plus grand stade du Brésil avec une capacité de 68 mille personnes et accueil de loin la majorité des matches de l’équipe nationale brésilienne à Sao Paulo. Logiquement, depuis l’annonce de la fin d’octobre 2007, le Comité de la ville comptait avec le stade, qui dès 2008, a proposé un projet à la FIFA en vue de se préparer pour le mondial. La FIFA s’est vite manifestée en rejetant le projet dû à des nombreuses irrégularités comme le peu d’espace dédié à la presse à l’intérieur du stade. Plusieurs autres projets en été refusés et la pression de la FIFA quant à la somme que Sao Paulo Football Club devrait dépenser pour accueillir l’ouverture de la compétition s’est montrée claire.

La philosophie de Sao Paulo Football Club étant de ne pas créer de partenariats et de ne pas se laisser influencer par ce qui vient de l’extérieure de son institution lors des prises de décisions importantes concernant son futur afin d’être maître de son sort, la soumission du dernier projet a été comme une déclaration de forfait face aux pression de la FIFA.

 


Conclusion


La complexité des décisions prises en vue d’un événement de la magnitude d’une coupe du monde prend la forme de n’importe quelle autre décision politique d’un pays. Soit, les groupes de pression et leurs controverses y sont fortement impliqués. Cette complexité se voit encore plus forte quand le pays qui accueille la compétition est, non seulement le pays du football, mais une nouvelle puissance chargée de sortir l’économie mondiale de la plus grande crise témoignée jusqu’à présent.

Melzer bat Nadal en 1/8 de finale à Shanghaï

Publié le 15/10/2010 à 23:19 par shaniel Tags : tennis nadal melzer vie
Melzer bat Nadal en 1/8 de finale à Shanghaï

 

 

Melzer écrase Nadal dans une démonstration de tennis offensif

Par D. Duchêne



Jürgen Melzer réussi une victoire mémorable contre Rafael Nadal lors des 1/8 de finale du Masters 1000 de Shanghaï, en Chine. L’Autrichien, numéro 12 mondial et demi-finaliste à Roland-Garros, bat pour la première fois après 3 défaites le meilleur joueur de tennis actuel en 1h59min et 3 sets : 6/1, 3/6 et 6/3.


Melzer, qui vit le meilleur moment de sa carrière, affrontera en 1/4 de finale l’Argentin Juan Monaco, qui a facilement battu en 2 sets l’Allemand Mischa Zverev : 6/0 et 6/2.

 

Une recette offensive

 

Rafael Nadal perd enfin, depuis mai 2008, son premier match avant les 1/4 de finale d’un Masters 1000, et l’auteur de cette défaite connaît maintenant la recette à suivre : l’offensive. Avec 14 aces et 37 points gagnants grâce à son agressivité et des prises de balle précoces, Melzer force l’Espagnol à 27 fautes directes et le limite à 17 points gagnants.


Mentalement, Jürgen Melzer se montre aussi efficace. Après avoir perdu 3 balles de matchs sur le service de Nadal - ce qui aurait pu le déstabiliser - Melzer s’impose sur un jeu blanc avec 3 points gagnants lors de son service à 5/3. "J'ai joué le meilleur tennis de ma vie. Je suis très fier de la manière avec laquelle j'ai gagné ce match sur la fin", déclare l’Autrichien.

 



Mano Menezes : Nouveau coach de la Seleção Brasileira

Publié le 03/08/2010 à 10:19 par shaniel Tags : foot brésil menezes

 

 

Qui est Mano Menezes ? 

 

Ex-entraîneur de Corinthians, et avant cela de Gremio, Mano Menezes est le nouveau sélectionneur de la seleçao brésilienne. Ancien défenseur, il suit la tendance qu’on observe dernièrement à la tête de l’équipe nationale : des sélectionneurs originaires du Sud du pays et réputés pour leur capacité à imposer la discipline au sein du groupe. Mano Menezes est un sélectionneur jeune et ambitieux que l’on classe dans la catégorie des théoriciens du football.  Grâce à ces exploits tactiques, il est considéré comme le principal responsable du retour de Corinthians dans l’élite du Championnat Brésilien après leur chute en série B en 2007-08 (en 2009 : Victoire de la Copa do Brasil, et du Championnat Paulista (invaincu)...


Il a désormais comme mission de rétablir l’identité de l’équipe brésilienne, disparue pendant l’ère Dunga, et faire la paix avec ses supporters après une élimination douloureuse en Afrique du Sud. Pour cela, lors de sa première sélection, il a convoqué une équipe pleine de nouvelles têtes et seulement quatre des 23 joueurs qui ont participé à la Coupe du Monde : Daniel Alvez, Robinho, Ramires et Thiago Silva. Une vraie reconstruction. Il a aussi déclaré que jouer en Europe ne sera en aucun cas une condition pour faire partie de l’équipe et qu’à partir de maintenant le staff comptera la présence d’un psychologue afin de gérer l’aspect émotionnel des joueurs.


La nomination de Menezes est surtout une très bonne nouvelle pour les jeunes talents de Corinthians qui auront de bonnes chances de se faire appeler. Sûrement pour éviter trop de polémique, le seul joueur sélectionné pour l’instant est Jucilei (je l’avais prévu). D’autres "chouchoux" de Mano comme Elias, Dentinho et Bruno César attendent impatiemment leur tour. Gardez en tête ces noms car vous en entendrez parler très bientôt.   

 

- Daniel -



Convocação da Seleção Brasileira em 2010 pelo técnico Mano Menezes

 

Goleiros

Renan
Jefferson
Victor

Laterais

Rafael
Marcelo
André Santos
Daniel Alves

Zagueiros

David Luiz
Henrique
Réver
Thiago Silva

Meias

Ederson
Carlos Eduardo
Hernanes
Sandro
Paulo Henrique Ganso
Lucas
Jucilei
Ramires

Atacantes
Robinho
Neymar
Alexandre Pato
André
Diego Tardelli

...

 


Athlétisme Français

Publié le 02/08/2010 à 10:57 par shaniel Tags : athlétisme france


À défault d'avoir une belle et efficace équipe de foot, ces Championnats d'Athlétisme Européens ont montré des athlètes francais victorieux tant dans leur mentalité que dans leurs performances physiques.

Les français ont fait preuve d'un esprit collectif (même dans des épreuves individuelles tel que la finale du 3000 mètres steeple avec la victoireMahiedine Mekhissi-Benabbad juste devant l'autre francaisBouabdellah Tahri qui firent une course coordonnée tout le long).

 

18 médailles au total dont 8 en or, la France est classée deuxième derrière la Russie (24 médailles - 10 en or) et devant le Royaume-Uni (19 médailles - 6 en or).


Le triplet d'or de Christophe Lemaitre a prouvé son grand potentiel sportif et un esprit d'équipe qui peut rendre fier. Il déclarait hier : « Cette troisième médaille d'or est la plus importante pour moi car c'est un travail collectif. On avait travaillé très dur pour ça »

 

N'oublions pas que dans 2 ans Londres acceuillera les prochains Jeux Olympiques d'été, et avec ces résultats la France peut espérer de belles victoires !!



Vidéo de la finale du 4x100 mètres Hommes: Jimmy Vicaut, Christophe Lemaitre, Pierre-Alexis Pessonneaux et Martial Mbandjock (dans l'ordre du relais).

 

Pierre-Alexis Pessonneaux, Martial Mbandjock, Christophe Lemaitre et Jimmy Vicaut.


Mahiedine Mekhissi-Benabbad et Bouabdellah Tahri (3000m steeple)


Myriam Soumaré, Véronique Mang, Lina Jacques-Sébastien et Christine Arron ont fini deuxième du 4x100m (42''45) devancées seulement par l'Ukraine. Troisième médaille pour Soumaré à Barcelone et deuxième pour Mang.


Renaud Lavillenie, médaillé d'or en saut à la perche à Barcelone 2010 et détenteur du record français avec 6,01 m (2009).

 

Allez la France !

 

Pour connaître le détail des épreuves et des médailles :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Championnats_d%27Europe_d%27athl%C3%A9tisme_2010


Pelé éterno (2004) / Pelé forever V.A.

Publié le 28/07/2010 à 00:37 par shaniel Tags : Foot Pelé

 

Pelé éterno

 

Un film à voir pour tous les amateurs de football et surtout pour tous ceux qui doutent encore que Pelé est, et sera éternellement, le meilleur joueur de l’histoire. À voir aussi pour ceux qui osent le rabaisser en le comparant à Diego Maradona, et a ceux qui ont comme seul argument d’exposer les faiblesses des défenseurs de l’époque. Dans ce film, vous verrez une très large compilation de ses plus beaux buts (plus d’une centaine), ainsi qu’un résumé de sa vie et sa carrière footballistique accompagnée de ses histoires les plus marrantes. Je tiens à dire, que le film en soit frôle par moments le « cheesy », mais l’intérêt de le voir vient de l’énorme quantité de vidéos des matches et d’informations pertinentes permettant de comprendre le personnage. Avec son don divin, ce demi-Dieu à la peau noir, a transformé un jeu de ballon et l’a fait devenir le plus grand sport de la planète. Vous pourrez peut-être trouver sur Internet des versions françaises du film et je vous promets que ça vaut le coup de se galérer à le faire. Bonne chance et soyez prêts à voyager à l’intérieur de la source de ce qu‘on nomme chez moi le « futebol arte » ! 

 

                          Daniel

 

 

 

John Wall Highlights - NBA Summer League 2010

Publié le 26/07/2010 à 11:09 par shaniel Tags : Basket nba


Washington Wizards NBA Summer League: 4 - 1


Avec le Number 1 Pick 2010 - John Wall - les Wizards promettent de faire une belle saison 2010-2011 ! C'est une équipe en reconstruction mais composée de bons éléments motivés et talentueux. Même si la South East division sera l'une des plus compétitives (Miami Heat, Orlando Magic, Atlanta Hawks, Charlotte Bobcats), les supporters des Washington Wizards sont confiants pour une place en playoffs !!


John Wall Summer League 2010 Statistics:

Games Played: 4

Points per Game: 23,5

Assists per Game:7,8

Rebounds per Game: 4

Steals per Game: 2,5

Free throws: 87,2%


 

 

2010-2011 Season:

1rst day of this 65th regular season: Tuesday, October 26 (the schedule will be released on Tuesday, August 3, 2010.)

Top Draft Pick: John Wall (Washington Wizards)

The 2011 All-Star Game: February 2011 at the Staples Center, in Los Angeles

2010 Title-holder: Los Angeles Lakers



Saudades ?!

Publié le 19/07/2010 à 14:28 par shaniel Tags : Foot Brésil
Saudades ?!

 

Saudades ?

 

Comment expliquer le phénomène de retour au pays qu’on observe chez les joueurs brésiliens depuis un an?

 

Des grands noms du football international comme Ronaldo, Robinho, Adriano, Roberto Carlos, Fred, Cicinho et d’autres, sont rentrés au Brésil pour poursuivre leurs carrières footballistiques.

La nouvelle la plus récente qui concerne ce sujet est l’annonce par un chroniqueur du journal brésilien « O Globo » qui affirme que le milieu de terrain de Chelsea, Deco, aurait signé un contrat avec Fluminense, et devrait se présenter après la Coupe du monde 2010 auprès du club de Rio.

 

Même si le joueur naturalisé portugais défend l’équipe nationale portugaise en Afrique du Sud, il a toujours laissé clair que ses racines étaient brésiliennes, tout autant que son identité. Formé dans les équipes de base de Corinthians, le joueur rêvait de finir sa carrière avec l’équipe paulista, mais cette dernière ne partageait, malheureusement pour lui, pas les mêmes envies. De plus, Corinthians bénéficie (ou pas) déjà de deux joueurs en fin de carrière, à grand palmarès international, qui sont rentrés au pays, Ronaldo et Roberto Carlos.

 

Ainsi, qu’en est-il de ce mouvement ? Pourquoi rentrent-ils tous? Pourquoi maintenant ? Les réponses à ces questions sont multiples et varient au cas par cas. Vraiment ? Non. Pas entièrement. On peut retrouver quelques éléments clés qui nous permettent de former différentes catégories encadrant les joueurs qui expliquent ce phénomène. Certes, une de ces catégories est celle qui est simplement composée de joueurs qui dépassent largement la trentaine, qui se retrouvent en fin de carrière, et qui entre rester dans des coins paumés au fin fond de l’Asie, aux cultures et langues incompréhensibles (à leurs yeux), ou rentrer à la plage et retrouver le réconfort de la famille et des amis, choisissent la deuxième option. Cela est notamment le cas pour Roberto Carlos, Cicinho, Edmilson, Ronaldo et autres. On reviendra plus tard sur le cas de Ronaldo qui exige une analyse plus approfondie.

 

 La deuxième catégorie qui est frappante répond à la question de la temporalité. Pour quoi maintenant ? C’est l’année de la coupe du monde. Des joueurs brésiliens au talent infini souffrant de problèmes d’adaptation, d’inspiration et de mentalité dans les grands championnats européens voient dans le Brésil une opportunité de retrouver la forme et la passion du sport. En d’autres mots, c’est une opportunité de retrouver la mentalité et la culture propice à la réussite dans le football. Réussite qui dépasse toute explication scientifique, tout conditionnement physique. Réussite qui s’explique par une manière de percevoir le football, une manière de le vivre. Cette dernière est à l’origine de l’industrie manufacturière de talents qui constitue le Championnat brésilien. Robinho en est l’exemple par excellence. Après une saison très difficile à Manchester City, Robinho s’est trouvé dans une période obscure où plus rien n’allait. Stimulé par le sélectionneur brésilien, Dunga, il rentre à ses origines footballistiques à Santos afin de récupérer la mentalité et la joie de vivre, étant une condition pour sa bonne performance en Coupe du monde. C’est fou comme avant tout, le foot est dans la tête. Plusieurs autres joueurs, afin de récupérer leur niveau ont fait appel à la même démarche mais n’ont pas été aussi heureux, comme Fred par exemple. Kleberson en est un autre pour qui la démarche a bien donné ses fruits et lui a assurée une place dans la selecão en Afrique du Sud. Voilà le moment où nous pouvons faire un retour sur Ronaldo. Même s’il prévoyait la fin de sa carrière, Ronaldo gardait en tête la possibilité de refaire une dernière Coupe du monde. Surtout après son début de saison mémorable de 10 buts en 10 matchs en étant resté autant de temps sans jouer. Mais une fois l’effervescence de son retour calmée, et les mauvaises habitudes reprises, il s’est rendu compte que son espoir était quelque peu utopique. Notamment à cause de la difficulté qu’il éprouve pour perdre son poids encore à l’heure actuelle.

 

La dernière catégorie est celle des joueurs qui sont beaucoup trop brésiliens pour pouvoir être heureux ailleurs. C’est au tour d’Adriano d’être le meneur de cette catégorie. Malgré des années à l’étranger, ils existent des joueurs qui sont tout simplement incapables de s’adapter à leur ville d’accueil, football exclu. Le besoin de la culture brésilienne et de son style de vie est tel, qu’ils sont en mesure de refuser des mégas-contrats contre l’opportunité de rentrer au pays. Bien sûr en aucun cas nous pouvons laisser de côté la prospérité économique dont jouit le Brésil en ce moment et comment les clubs en bénéficient. Mais si l’argent en est une condition du retour de ces joueurs cela est simplement dû au fait qu’ils ont été gâtés en Europe et qu’ils en ressentent encore un besoin d’exiger des salaires absurdes.          


- Daniel -